Down Under the Manhattan Bridge Overpass or DUMBO for short
Sortie du métro au coeur de Brooklyn, difficile de se repérer ! A vos baskets, la promenade est belle mais la marche est longue.Commençons par
Galleries,
111 Front St.
Nous poussons la porte en verre, sans vraiment savoir ce que nous allons trouver... au 2ème étage, une dizaine de galeries, pas toujours ouvertes, et oui, c'est lundi... mais nous pouvons apercevoir photos et tableaux dans les grandes vitrines.
5+5 Gallery
113 Ryerson
"New Paintings" by Christian FAGERLUND,June 11-July 26
La peinture est d'un réalisme frappant. Scènes de la vie quotidienne, les petits formats nous obligent à nous approcher et à entrer dans l'intimité du peintre. "I choose to paint from my own life". On adhère à ses mots clés, "stillness, honesty and sensuality".
Copyright 2005 Christian FAGERLUND
Dumbo Arts Center,
30 Washington St,
"All sentient beings".
Au delà de l'exposition, c'est plutôt "The annual DUMBOart under the bridge festival" qui retient notre attention, on attend avec impatience de découvrir les studios d'une cinquantaine d'artistes de Brooklyn lors des prochaines portes ouvertes, la dixième édition se déroulera du 13 au 15 octobre. www.dumboartscenter.org S'il fait beau, profitez du parc "Empire Fulton Ferry State Park" en bord de mer ; retour à pied par le Brooklyn Bridge, en 25 minutes environ.
Thursday, June 08, 2006
Chelsea sous la pluie...
Accueil mitigé du côté des galeries de Chelsea jeudi dernier où les galeries aux murs blancs et sols bétonés, gardent leurs portes fermées à cause de la pluie.
303 Gallery
"American surfaces" Stephen Shore
Observer au moins une cinquantaine de photos aux couleurs hyper-réalistes des années 70 nous fait penser à un film sur Bonnie and Clyde (repas, chambres d'hôtels et personnes rencontrées au cours de ces voyages). L’atmosphère est pesante. Dommage pour cet artiste précoce qui a commencé à photographier dès sa jeunesse, a rencontré Andy Warhol à 17 ans, et a été exposé au Met en 1971 (à 24 ans).Pas la peine non plus d’adresser la parole à l’accueil, la jeune fille ne vous répondra pas.
Stephen ShoreKanab, Utah June, 1972
Sikkema Jenkins & co
530 W 22 Street
Wanguchi Mutu "An alien eye: and other Killah anthems"
Etre attiré par une oeuvre de l’extérieur, comme un vêtement dans une vitrine relève d’une operation de marketing ! Les dessins semblent gothiques, les couleurs d’une harmonie parfaite : du violet au marron, en passant par des verts. Coup de foudre.Au fait, l’artiste est-elle une femme ou un homme ? Asiatique ou africaine ? La mise en scène de cartes postales dans des vitrines à l’arrière de la galerie destabilise encore plus : ce sont des collages réalisés sur des photos pornographiques !Wanguchi Mutu est d’origine kéniane. Sa bio précise qu’elle est née au Kénya en 1972, et qu’elle vit et travaille à NY (une longue série d’expositions, 7 awards, etc. à seulement 36 ans !) Ses réalisations à l’encre, peinture et autres matériaux sur papier calque, en grandeur nature, conviendraient parfaitement aux vitrines de Barneys ! Prière de ne pas déranger la dame à l'accueil.
www.sikkemajenkinsco.com/
Wanguchi Mutu "An alien eye: and other Killah anthems"
Etre attiré par une oeuvre de l’extérieur, comme un vêtement dans une vitrine relève d’une operation de marketing ! Les dessins semblent gothiques, les couleurs d’une harmonie parfaite : du violet au marron, en passant par des verts. Coup de foudre.Au fait, l’artiste est-elle une femme ou un homme ? Asiatique ou africaine ? La mise en scène de cartes postales dans des vitrines à l’arrière de la galerie destabilise encore plus : ce sont des collages réalisés sur des photos pornographiques !Wanguchi Mutu est d’origine kéniane. Sa bio précise qu’elle est née au Kénya en 1972, et qu’elle vit et travaille à NY (une longue série d’expositions, 7 awards, etc. à seulement 36 ans !) Ses réalisations à l’encre, peinture et autres matériaux sur papier calque, en grandeur nature, conviendraient parfaitement aux vitrines de Barneys ! Prière de ne pas déranger la dame à l'accueil.
www.sikkemajenkinsco.com/
Lockness, 2006Mixed media on Mylar95.25 x 54 inches
Pace Wildenstein
Alex Katz
534 West 25th street
On entre dans les 2 galeries Pace Wildenstein de Chelsea comme dans un musée, tant la muséographie est mécaniquement bien organisée, les toiles disposées dans un ordre didactique; un gardien veille. Les visiteurs se pressent pour venir admirer les tableaux d’Alex Katz, ambiance Sixties garantie. Le trait est épais, les toiles parfois très grandes, on sent l’influence de Matisse et de Pollock. Les visages ne sont pas expressifs, les paysages et les fleurs sont statiques. Seule une succession de 38 portraits appuyés sur une table rectangulaire en acier brossé et plaque de verre, donne vie à cette exposition. « The work, a grouping of 38 headshot-like portraits, subjects captured in the midst of various conversations or moments, exemplifies Katz’s on-going pursuit of pictorially depicting social interactions ».Cette exposition, qui réunit des tableaux prêtés par différentes institutions et d’autres pièces (déjà vendus!), en annonce une autre qui aura lieu à l’automne prochain au Jewish museum de NY. A voir si vous ne connaissez pas encore cet artiste américain (encore vivant et plein d’énergie).
http://www.pacewildenstein.com/
On entre dans les 2 galeries Pace Wildenstein de Chelsea comme dans un musée, tant la muséographie est mécaniquement bien organisée, les toiles disposées dans un ordre didactique; un gardien veille. Les visiteurs se pressent pour venir admirer les tableaux d’Alex Katz, ambiance Sixties garantie. Le trait est épais, les toiles parfois très grandes, on sent l’influence de Matisse et de Pollock. Les visages ne sont pas expressifs, les paysages et les fleurs sont statiques. Seule une succession de 38 portraits appuyés sur une table rectangulaire en acier brossé et plaque de verre, donne vie à cette exposition. « The work, a grouping of 38 headshot-like portraits, subjects captured in the midst of various conversations or moments, exemplifies Katz’s on-going pursuit of pictorially depicting social interactions ».Cette exposition, qui réunit des tableaux prêtés par différentes institutions et d’autres pièces (déjà vendus!), en annonce une autre qui aura lieu à l’automne prochain au Jewish museum de NY. A voir si vous ne connaissez pas encore cet artiste américain (encore vivant et plein d’énergie).
http://www.pacewildenstein.com/
@ Copyright 2007 - Pace Wildenstein, All Rights Reserved
545 West 22nd street
Dubuffet et Jean-Michel Basquiat Personal stories
Dubuffet et Jean-Michel Basquiat Personal stories
Le titre est alléchant, on est pressé de voir en quoi ces deux artistes de pays, d’époque et d’origine sociale différents, ont en commun. D’un côté : l’art brut, de l’autre : l’influence afro-américaine. La curator Lawrence présente en face à face les toiles suivantes : : « vache la belle muflée » (D) et «the field next to the other road » (JMB), la vie coloniale (D) et Napoleonic stereotype circa (JMB), voyage en auto (D) et old cars (JMB). Selon la curator, « JM Basquiat at the bigining and Dubuffet at the end… : both were engaged in the methodical exploration of states of perception, knowing, and bein. Quelle recherche ! De quoi rendre jaloux les curators des musées new-yorkais ! Notre préféré : Per capita. A voir absolument !
© Copyright 2007 - Pace Wildenstein, All Rights Reserved
Surprise :
Lyons Wier . Ortt
511 W 25th street
511 W 25th street
Amanda Besl
Monday, June 05, 2006
Le lundi, les galeries c'est pas garanti !
Le lundi, les galeries c'est pas garanti !
Maxwell Davidson Gallery
724 Fifth Avenue, NY 10019
Contemporary and post-war masterworks, April 10-June 17, 2006
4ème étage, les portes de l’ascenseur s’ouvrent, il ne s’agit pas de la galerie Littleton & Hennessy (que nous cherchons à la même adresse), mais de la galerie Maxwell Davidson. Nous tombons alors face à une œuvre de Tom Wesselmann en vinyl cousu. Plus loin, cet artiste mélange les matières et les couleurs des années 60 dans une toile intitulée : « the great americain nude ». Parmi les oeuvres exposées, les périodes se téléscopent : Calder et l’un de ses innombrables mobiles, des photos et le « colour vision kaleidoscope » d’Olafur Eliasson, et des micro-tableaux de Richard Pettibone inspirés de Andy Warhol (on reconnaît Jackie Kennedy).
www.davidsongallery.com
www.davidsongallery.com
Tom WESSELMANNSTUDY FOR NUDE, 1965 Pencil and liquitex on paper
Vivian Horan Fine Art
35 East 67th street, 2nd floor
“In Between Places : New Art from Israël”, 12 May-30 June, 2006
Accueil sympathique dans cette galerie située sur une transversale de Madison, dans un immeuble un rien austère ! Au milieu de la quinzaine de jeunes artistes émergents présentés, on se laisse attirer par la video de Doron Solomons intitulée : Inventory. Vous est-il déjà arrivé de filmer votre propre inventaire personnel ? (Femme, enfants, électroménager, CD, jouets…) Le suspense dure jusqu’à la fin où… (just go and see !) Dépêchez-vous car la vidéo est déjà vendue.Juste à côté sont accrochés deux tableaux de Gal Weinstein, illustrant son travail magnifique sur les « steel wool on paper ».
Accueil sympathique dans cette galerie située sur une transversale de Madison, dans un immeuble un rien austère ! Au milieu de la quinzaine de jeunes artistes émergents présentés, on se laisse attirer par la video de Doron Solomons intitulée : Inventory. Vous est-il déjà arrivé de filmer votre propre inventaire personnel ? (Femme, enfants, électroménager, CD, jouets…) Le suspense dure jusqu’à la fin où… (just go and see !) Dépêchez-vous car la vidéo est déjà vendue.Juste à côté sont accrochés deux tableaux de Gal Weinstein, illustrant son travail magnifique sur les « steel wool on paper ».
Sunday, June 04, 2006
...Mais l'art dans les vitrines, oui !
Pas besoin de grimper les escaliers, voire même de rester coincées dans les ascenseurs des galeries pour observer le dialogue entre l’art et la mode.
Exemples en images:
Hermès 691 Madison Ave, New YorkPas d’exposition aujourd’hui dans la superbe galerie à ciel ouvert du dernier étage, seulement deux mannequins sœurs jumelles qui vous accueillent en veste de fourrure ; dur pour un 5 juin ! L’artiste Pablo Cano a prêté son talent pour mettre en scène Paris, les vitrines en ressortent magnifiques.
Exemples en images:
Hermès 691 Madison Ave, New YorkPas d’exposition aujourd’hui dans la superbe galerie à ciel ouvert du dernier étage, seulement deux mannequins sœurs jumelles qui vous accueillent en veste de fourrure ; dur pour un 5 juin ! L’artiste Pablo Cano a prêté son talent pour mettre en scène Paris, les vitrines en ressortent magnifiques.
Presque autant que celles de Barneys qui, à quelques blocs de là, présentent
l’artiste new-yorkaise Laurie Munn. Atmosphère Pop-art.
Et démarche originale: en 1980, alors qu'elle vit à Chelsea, "she found a book in a pile of trash on the sidewalk"... il s'agit d'un Year Book de 1965 dans lequel figurent 220 étudiants. "She began by painting the portraits of each of the 220 students, she sought out the graduates, recording the process on video"!
l’artiste new-yorkaise Laurie Munn. Atmosphère Pop-art.
Et démarche originale: en 1980, alors qu'elle vit à Chelsea, "she found a book in a pile of trash on the sidewalk"... il s'agit d'un Year Book de 1965 dans lequel figurent 220 étudiants. "She began by painting the portraits of each of the 220 students, she sought out the graduates, recording the process on video"!
660 Madison Ave, New York
Retour vers Grand-Central où les vitrines de Saks lancent déjà la collection automne-hiver de manière très artistique...611 Fifth Ave, New York
Ballade à Tribeca
Première impression : une galerie photos, photos du Kenya sur support épais de Plexiglas (on dirait le fameux léopard de Grégory Colbert en couleurs!). Deuxième impression : c'est en fait un "Studio (who) is a digital retouching boutique » où des graphistes retouchent des photos en direct; you can come with your CD!INFO@STATIONDIGITALUSA.com
GAS (Gigantic ArtSpace),
59 Franklin Street NY 10013
Lionel bawden The Monsters 2004, Staedtler pencils, epoxy resin and linseed oil© 2004
Ambiance aborigène dès l’entrée avec les pigments de terre de Gulumbu Yunupingu.Puis, nous sommes magnétiquement attirées par les sculptures protéiformes de Lionel Bawden « The monsters ». Aussi beaux en photos qu’en réel ! à regarder de plus près, les monstres sont des assemblages de crayon de couleurs collés, modelés puis polis. Et devinez qui est le sponsor ? Staedtler ! on a envie de toucher ces monstres, ça tombe bien, la galériste nous propose des échantillons, en forme de galets multicolores, mais désolé, ils ne sont pas à vendre…Retour au calme avec les peintures de Janaki Lennie « The Breathing Space series explores the possibility of calm in the midst of cahotic contemporary experience", rien de plus à ajouter...
www.giganticartspace.com
www.giganticartspace.com
L’extase ! alchimie entre le lieu, l’artiste et le galériste. Bill Adams est aussi convaincant dans ses dessins au stylo (un chien, un monstre gentil ?) que dans ses peintures grand format. L’énergie new-yorkaise est palpable… visite du site indispensable : www.ksartonline.com
Bill ADAMS, "The Expressionists" 2005oil on linen112 x 64 inches
Gen Gallery ,
158 Franklin Street NY 10013
"The Sphere of textile sensation" May 30 - June 24, 2006
The Sphere of textile sensation” regroupe des artistes asiatiques (Hideho Tanaka and his legacy). Exposition grand public où l’on peut aussi faire son shopping : tissu, écharpes sont à vendre mais nous craquons sur les drôles de « panties » de Hirotaka Nakagawa, « my theme of this exhibition is brassieres and panties... there are a popular subject because most women wear brassieres and panties, I suppose »…
DFN gallery,
Dan Witz and Alyssa Monks, May 10 - June 10, 2006
Dans cette galerie à l’ambiance Chelsea, l’accueil est plutôt froid comme les murs blancs… premier artiste à découvrir, Dan Witz. Pour Up Late, l’inspiration Edward Hopper saute aux yeux: environnement américain, réalisme, travail sur la lumière, voyeurisme : on reste à l’extérieur des maisons, des magasins, que s’y passe t’il vraiment à l’intérieur ?Au fond de la galerie, découvrir le style hyperréaliste d’une jeune artiste new-yorkaise, Alyssa Monks. « Dissolve » présente des images figuratives, presque des photos car hyper-réalistes, des femmes dans une perspective dynamique. www.dfngallery.com/
Apexart, 291 Church Street NY 10013
Sweet Taboos ou de l'art conceptuel avec des installations videos, des messages politiques, religieux, et philosophiques. Extrait: "once you go black, you never come back"... prévoir de passer un peu de temps pour approfondir les thèmes proposés. www.apexart.org
Sweet Taboos ou de l'art conceptuel avec des installations videos, des messages politiques, religieux, et philosophiques. Extrait: "once you go black, you never come back"... prévoir de passer un peu de temps pour approfondir les thèmes proposés. www.apexart.org
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