Friday, February 9, 2007

November 2006

Thursday, November 09, 2006

Reste-t-il encore des galeries à Soho ?
Soho est devenu un endroit très touristique, et très "shopping" où se trouvent toutes les enseignes les plus connues, tel un mall en
plein air. Seules, quelques galeries persistent...
Au coin de Greene Street et Broome Street, on croirait voir une galerie d'un genre très particulier. Les nombreuses vitrines présentent des mannequins nus assis et colorés, derrière une vraie jungle avec des animaux sauvages et des fleurs géantes !

Malheureusement, ce n'est pas une galerie mais le showroom de Sicis, the art factory, une entreprise intalienne qui montre (sur une surface de 13000 sq. feet) de véritables chefs d'oeuvre en mosaïque (intérieurs design, tapis de céramique, murs pop art... un vrai spectacle. 470 Broome street at Greene Street, www.sicis.com

Louise Bourgeois, Works on Paper from the 1940’s and 1950’s
Sep 5 - Nov 4, 2006
PETER BLUM SOHO
99 Wooster Street
Peter Blum Gallery reste pour les connaisseurs, une galerie "sûre" et connue. Elle présente aujourd'hui les dessins de Louise Bourgeois de 1940 a 1950. L'artiste s'est inspirée des paysages de la Creuse de son enfance... Le trait à l'encre et le mouvement du crayon font parfois penser aux dessins de Van Gogh !
Untitled, 1950 - www.peterblumgallery.com
CODA Gallery
472 Broom street
La galerie Coda est très accueillante. Elle est surtout d'une grande diversité. Hommage a Joanne Teasdale, dont les dernières toiles sont d'une précision et d'un réalisme incroyables. Influence de la photographie ou phénomène de mode chez les artistes en ce moment ? Joanne Teasdale, Things Past


Place à l'Abstractionnisme avec Peter Burega, un artiste d'origine canadienne. Coup de foudre pour ses couleurs, son travail : des huiles, de la cire et du vernis. On se prend à rêver comme si on se trouvait devant la caravelle du temps. Son parcours est atypique : pianiste, procureur... et artiste !

Alors que ce soir, Sotheby's organise l'une des plus grosses ventes de la saison : Modigliani, Picasso, Cezanne, Van Gogh...
Untitled, Copyright 2003, Ventana Fine Art

Sunday, November 05, 2006

Un automne à Pepsico

Le jardin des sculptures de Donald M. Kendall se trouve à environ 45 minutes de Manhattan (Hutchinson North). C'est en réalite le siège de la compagnie Pepsico. Une cinquantaine de sculptures sont exposées sur 160 hectares, en harmonie avec la nature. Le site est ouvert au public, la visite est gratuite, seul, en famille ou avec des amis.
Avant de rentrer dans le froid de l'hiver, une promenade s'impose.Au commencement de la ballade était Eve !(d'Auguste Rodin).
Il n'y a pas vraiment de sens, nous sommes les guides d'un itineraire improvisé.Derrière chaque buisson se cache un trésor de l'art du 20ème siecle, le parcours devient surrealiste (Capricorn, Max Ernst).
On se retourne encore : Triad, d'Arnaldo Pomodoro,artiste contemporain ("toujours vivant !" relèvent les enfants).
Jean Dubuffet remporte toujours un grand succès, le Kiosque l'Evidé saute aux yeux.







Un peu plus loin, Hats Off, la sculpture majestueuse d'Alexander Calder. Elle figure d'ailleurs sur la couverture du prospectus. Mais aucune adresse de site internet n'y est indiquée, et sur le site internet de Pepsico, les renseignements sont rares.

Les couleurs d'automne donnent un éclairage particulier aux oeuvres. Pause au bord du bassin ou le Grizzly Bear de David Wynne tourne le dos aux poissons.
La découverte des oeuvres est un plaisir. La luminosité et la mise en scène naturelles sont remarquables.
Henri Moore, sculpteur italien, disait que "les sculptures sont comme des êtres vivants : elles ont besoin d'espace, il leur faut "respirer". Elles doivent subir l'été et l'hiver, la brume et le soleil, le jour et la nuit".

Place aux formes parfaites,à ses pouvoirs énergisants : Energy Void (Isamu Nogushi- dont on a adoré son jardin-musée dans le Queens),

Double Oval d'Henri Moore.

Plus romantique, le Lily Pounds avec ses vrais nénuphars, et aussi, le Personnage de Miro qui ressemble finalement à E.T. !

L'entrée du site est évidemment très soignée, la Girl with a Dophin (Henri Moore) orne le jet d'eau du bassin. Le "Golden path" créé par Russell Page, est un espace très intimiste (même si les employés dans les bureaux de verre sont juste en face de nous !). Les oeuvres, posées sur les 3 bassins japonisants, ont des formats beaucoup plus petits.


Qui ne s'est jamais senti comme
Le Matin, d'Henri Laurens ?




Ou comme la Reclinging Figure, d'Henri Moore ?
On oublierait presque qu'on se trouve au Siège du fameux vendeur de soda... sauf que la valse des chauffeurs dans l'allée nous fait revenir tout droit à la réalite de l'entreprise. Alors que les cadres en costume sombre, la valise à la main courent après le temps, nous nous réfugions dès le premier virage dans la troisième dimension.

Three people on Four Benches de George Segal nous convient à partager une place sur le bancen
admirant la Giant Trowell II de Claes Oldenburg.







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